Né à Angers en 1974, Olivier Martin se lance dans la bande dessinée pendant ses études d'arts appliqués, par le biais du fanzinat ("Latulu", "Sueur de béton"). C'est grâce à ces productions et à l'obtention du premier prix du concours de Perros-Guirrec en 1996 qu'il se fait remarquer par la profession. Ce n'est qu'après quelques projets avortés qu'il publie Erzurum au Cycliste, scénarisé par Olivier Supiot, l'auteur de Marie Frisson et du Dérisoire, rencontré à l'atelier "La Boîte qui fait Beuh" à Angers en 1998. Dans le même atelier, il rencontre Éric Omond avec qui il publie Sang et Encre chez Delcourt, série de trois albums ayant pour thématique la piraterie. Puis il collabore avec Philippe Menvielle (autre membre de l'atelier) sur la série Crypto, une trilogie d'aventure sur fond de cryptozoologie. En parallèle, il œuvre dans divers collectifs chez "Petit à Petit " (Chansons de Jacques Higelin en bandes dessinées, Contes africains en bandes dessinées, etc...). Il participe également à l'album L'Allée des Rosiers avec Séverine Lambour au scénario et aux couleurs (éditions Carabas), et c'est la même Séverine qui fera les couleurs de la trilogie Les Carrés que scénarise Éric Adam. Il commence aussi une collaboration avec Sylvain Runberg pour un diptyque qui paraîtra aux éditions Futuropolis courant 2010. Ses autres parutions : Lloyd Singer, 2012 et 2013 ; Cases blanches, 2014 ; De lignes en ligne, 2015 ; Livre d'or Grand Angle, 2015 ; J'ai tué, 2016…